QU'EN PENSER ?
1. Dessine-moi un être humain
Chacun d’entre nous dessine un homme, une femme.
Nous observons ensemble ce qui est du biologique et du genre socio-culturel.
On remarque que nos dessins ressemblent assez facilement aux « clichés » habituels.
2. Nous partageons la lecture de l’article du Monde et notre vécu et nos expériences autour de ces sujets.
Dans la société d’aujourd’hui, ces questions sont plus facilement évoquées.
Ce qui pouvait être tabou il y a 20 ou 30 ans ne l’est plus autant. Avant, on naissait homme ou femme : on ne se posait pas la question. Aujourd’hui, la société nous autorise à nous la poser et à revendiquer de ne pas se sentir de notre sexe.
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Moi, je ne crois pas que je serais à l’aise face à un homme habillé en femme
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On s’habitue
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Ce qui nous perturbe, c’est que ça bouscule notre éducation.
Cependant l’un d’entre nous observe que « les échos du genre qu’on a avec nos enfants sont ceux qu’on avait avant ». On parlait de garçon ou de fille manqué. On n’allait pas jusqu’à envisager de s’affirmer d’un autre sexe.
Dans nos entourages des collègues sont confrontés aux différences « sexe et genres » chez leurs enfants, une fille est un garçon ou l’inverse.
Des élèves demandent à ce qu’on ne les appelle plus par leur prénom mais par celui de l’autre sexe.
Dans la génération de nos enfants, il arrive qu’un garçon vienne en jupe.
Au-delà du « on s’habille comme on veut », il y a parfois des réactions vives.
Dans la génération des ados, on accepte facilement la possibilité d’être ni homme ni femme, mais paradoxalement, les filles sont hyper maquillées et le corps de la femme toujours instrumentalisé (hôtesses en jupe courte et talons hauts dans les salons)
La question du genre peut être interdite dans certains pays.
Quand il y a des anomalies dès l’enfance, des interventions pouvaient être menées dans l’enfance, c’est de moins en moins le cas. On donnera le choix plus tard.
Des personnes vivent cependant avec des différences chromosomiques et ont des singularités. Deux exemples différents de personnes ayant le syndrome de Klinefelter sont partagés.
On remarque que des groupes comme « the Cure » ou « Indochine » ont porté ces questions dans notre enfance/adolescence. De même « Christine and the Queens » s’est reconnue à la suite d’un séjour à Londres près de travestis.
Nous notons la différence entre le genre et la question de la sexualité (homo, hétéro ou bi).
Equipe Vignoble – Février 2021.